Extrait du journal

M. Lemulier n’avait qu’une chose à faire, en présence de ce jugement : c’était de l’exécuter. Aussi allait-il charger M* Paul Fabre, avocat à la cour de cassation, de solliciter du conseil d’Etat celte autorisation, lorsque M. le préfet de police a fait une déclaration qui donne une satisfaction complète à l'honneur offensé de M. Lemulier. L'ordonnance de la < chambre du conseil l’avait déjà venge à i’agir i des imputations dirigées contre lui, par suite de U note de M. le préfet de police ; seulement un pouvait supposer que M. Cartier, à raison de sa position, connaissait plu de choses encore que celles qui avaient été énoncées ; c’est ce qui rendait cette déclaration nécessaire....