Extrait du journal

Cette partie de son discours a été pour lui l’occasion d'un grand triomphe oratoire, et sa péroraison sur la nécessité de ne point toucher au crédit de la France, à cet admirable instrument qui, entre les mains de M. Thicrs, au lendemain de la guerre allemande et de la guerre civile, a libéré le territoire, a fait passer dans tous les rangs de la Chambre un frisson patriotique. Si la cause avait pu être jugée séance tenante, la solution ne serait pas douteuse, mais il faut compter avec le parti-pris obstiné du ministère. Aussi bien M. Cochery doit-il parler aujourd’hui au Palais-Bourbon, et présenter l'apologie complète, esquissée seulement hier par le rapporteur, M. Krantz, du projet ministériel tout entier, y compris l’extension de l'impôt de 4 1/2 à nos rentes....