Extrait du journal

Il serait bon que le marché gagnât un peu de stabilité et que les cours une fois acquis ne fussent pas sujets, à de soudaines défaillances. Le symptôme- le plus rassurant dans la situation est d’ailleurs le calme complet qu’ont su garder pendant toute la crise les capitalistes détenteurs de titres. On n’a pas vu le portefeuille vendre au plus fort de la baisse de novembre ; aucune menace de panique ne s’est manifestée ; mais des fluctuations brusques pourraient, en se répétant trop souvent, amener le résultat qu’une certaine spéculation a vainement cherché à obtenir par une dépréciation dont l’exagération était visible pour tout le monde....