Extrait du journal

Nous avons, comme la Patrie, des raisons de croire que M. de Bismark a voulu traiter avec un groupe de grands banquiers européens, moins pour assurer son paiement, que personne au monde ne peut lui garantir aussi bien que le garantit la France, par l’étendue de ses ressources, mais pour tenir les banquiers du monde enchaînés à sa poli tique s’il tentait en Europe quelque autre aventure. Avoir les banquiers du continent garants de deux ou trois milliards dûs par la France, c’est être assuré qu’ils ne pourront mettre leurs capitaux à la disposition d’aucune autre puissance aussi longtemps que ceteragerment ne sera pas éteint....