Extrait du journal

Au début de la Bourse, on a encore raisonné, à perte de vue, sur la grosse vente qui avait eu lieu hier. C’est certainement une vente politique, disaient les uns; il il est clair que ce n’est qu’une vente basée sur la position de place et sur la situation financière générale, prétendaient les autres ; un troisième avis consistait à dire qu’il ne devait s’agir que d’une exécution volontaire ou forcée, et quelques nouvellistes allaient jusqu’à affirmer qu’il s’agissait d’une maison ou d’un spéculateur de Strasbourg. Cette dernière appréciation nous paraît la plus présumasse, comme nous l’avons dit hier, sauf la désignation du nom et de la localité du spéculateur, bien entendu, car, sur ce sujet délicat, on ne peut pas être trop réservé, les erreurs et les quiproquo étant si faciles et pouvant avoir de si fâcheuses conséquences....