Extrait du journal

gin. il a mis les bouchées doubles pour aller jouer au football avec les copains sur la place qui voisine avec l’école. Et la maman ne i>eut voir dans la famille qu’un défilé de per sonnages consécutifs, plutôt qu’un groupe homogène, pour ne parler que de l’heure des repris, bien en tendu. La raison la meilleure invoquée contre le travail continu est sans doute celle de nombreux maîtres d’école. Et encore faut-il remarquer qu’ils la limitent à leur clientèle de bambins : — Pauvres gosses î Voyez-vous des bambins de 8 ou 10 ans assu jettis à l'étude de 10 heures à 17 heures avec une demi heure de repos pour toute récréation, et en core réservée pour l’absorption d’une collation le plus souvent froide ? — Mais sans doute pourrait-on maintenir pour eux la coupure de deux heures ? — Et que feront-ils en l’absence de leurs parents ? Ne croyez-vous pas, de plus, que ceux-ci né regret teraient pas de ne plus voir leurs enfants avant la soirée ? A cela nous avons déjà répondu en invoquant l’exemple des repas consécutifs, tout en ne contestant fias la légitimité d’un tel désir. Mais 1 nous semble alors que c’est tout le problème de la famille désorga nisée par la rie moderne qui est à reprendre. Il n’en serait pas ainsi si ses membres, pour vivre (tout au moins le père et la mère) n’étaient obligés de travailler chacun de leur coté. Mais le problème ainsi posé échap pe aux limites d’une étude sur le travail continu. Nous persistons à penser que la généralisation sans restriction de la réforme serait aussi néfaste que le fut, il y a quatre ans, celle des clnn-huit. Mais il serait aussi néfaste de la repousser en bloc, sans examen, et au nom de la Sainte-Routine. ^ itorr* BAN ON. «...