Extrait du journal

Travailleurs ! Jamais la situation ne fut à la fois si nette et si grave. D'un côté, le inonde du Travail et les hommes dont l’esjürit est resté ouvert à l'évolution sociale. En face ? Egoïstes et haineux se dressent les puissances d’argent, tous les exploiteurs du Travail, tou tes les castes de profit, toute la haute finance, toutes les réactions coalisées. Les millions de cadavres des an nées tragiques n'ont provoqué chez eux aucun repentir. Ils ont tiré trop de profils de lu guerre pour préférer la pair. Ils vivent trop orgueilleusement de la servitude et de l'insécurité des travailleurs pour ne pas s'insurger contre la journée de huit heures et contre l’institution des A ssu rimer s sociales. Salariés ! Vous ne devez rien attendre de ceux qui ont profité et qui profitent toujours des malheurs publics, qui exploitent la Patrie comme le la beur, l'ignorance comme l'inquié tude. ('.ordre eux, il faut vous dresser, clamer vigoureusement vos droits. Producteurs ! La richesse qui vous méprise et qui vous écrase n’est faite que de votre travail, de votre faiblesse, de votre timidité. Avec le Prolétariat mondial, le Premier* Mai, vous clamerez avec force el enthousiasme vos exigen ces....