Extrait du journal

A ux rives de Provence. oii la glèbe féconde Etale ses si vendeurs dans la lumière blonde. Où des jours enceintés intés coulent roidement, Il est un clair village armé dis dieux sue> bues, D’où rayonne la gloire altière des cent verbes Ainsi que des éclairs tombés du firmament. C’est là, dans les frissons odorants des lavandes, Qu’aux âges fabuleux transmis par les légendes, L’esprit d un dieu latin, un jour, s'est arrêté, Pour glaner les parfums épars dans les clairières Lorsque l’avril joyeux flâne au long des rivières Ou que les blés puissants dorent les soirs d'été. Frédéric Mistral nous accueille dans l'étroit jardinet pareil au Paradou féerique....