Extrait du journal

Serez-vous la page ou ma plume vengeresse fustigera, comme une cravache cinglante, les abaissements et les lâchetés de ceux-là qui devraient être les forts et les purs et qui ne savent apporter aux souffrances du peuple que d’insultantes déclamations et d’ironiques promesses ? Serez-vous la page où, m’adressant au peuple, à ce peuple que j’aime comme un frère malheureux, je dirai, par des termes ardents, combien m’oppresse sa misère d aujourd'hui, hui, combien m’inquiète son existence de demain ? 0 mes feuilles de papier, qu’allez-vous devenir ?......