Extrait du journal

INTERIEUR. PARIS , 19 NOVEMBRE. , Ainsi, cc dont nous voulions douter encore hier est confirmé. La reine de Portugal, assistée < par des étrangers, poussée par une intrigue de 1 palais, a voulu retracer, par la force, un premier serment arrache, il est vrai, par la force, mais enfin soumis a la ratification du peuple. Le complot a échoue ; soit maladresse des conspuatueurs, ou timidité de leur complices étrangers; soit fermeté et unanimité de la population patriote de Lisbonne, la renie ici.lie eu captive, convaincue d infidélité, coupable du sang versé dans le conflit. Le prince qu’elle a choisi pour époux , instrument ou auteur du projet, le sabre à peine remis dans le fourreau, va traîner à Lisbonne, ou dans l’exil, une existence désormais odieuse au parti victorieux. Des ambassadeurs étrangers, que 1 internet ou la politique de leurs gouvernements peut, il est vrai, quelquefois pousser à un intervention , mais directe , mais loyale, mais avouée par le droit des gens, semblent avoir joué le rôle de conspirateurs : le nom d’un ministre anglais retentit au milieu des accusations. Dieu merci, rien ne transpire encore qui attaque la diplomatie française ; le jeune ministre qui avait été rappelé parce que, dit-on, il avait trop vite conseillé et approuvé la constitution, n'aura pas été démenti, il faut 1 espérer, par le chargé d’allaites, demeuré ou envoyé à sa place. Une escadre française a bien assisté dans le...