Extrait du journal

Le Congre* de E» topais. Septembre 1849. Ehrist disait : —aimez-vous, frères.* les uns tes autres, Et ce texte divin, prêché par tes Apôtres, Fait pénétrer au cœur des primitifs chrétiens l es sentiments de paix, sources de tous les biens. Unis par les doux nœuds d’une amour mutuelle, Mus par un seul désir et forts d’un même zèle, l'eu nombreux cependant, ils marchent à grands pas, A travers les périls, les douleurs, les combats, Souffrant, sans murmurer, les plus durs sacrifices, Les mépris des puissants, les haines, les supplices Et proclamant partout le Dieu de vérité Et le régna prochain de la fraternité. Aussi voit-on bientôt, triomphant des obstacles, La foi des saints martyrs enfanter des miracles, Susciter à la Croix pour fervents serviteurs Ceux qui naguère encore étaient ses contempteurs, Et du monde Romain, converti par l'exemple, Au Christ ressuscité faire un immense temple....