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Le Mot d’ordre, 3 août 1877

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Le Mot d’ordre
3 août 1877


Extrait du journal

C’est en dressant un réquisitoire contre ce qu'on a appelé < le radicalisme latent »,que les auteurs de l’aventure du 16 mai. ont cru expliquer leurs actes, la violation des règles parlementaires, le défi à la majorité législative, la dissolution de la représentation nationale et le combat contre le pays qu’il s’agit de sauver de lui-même et malgré lui. Les chefs et représentants du parlementarisme, croyant duper une foie de plus les électeurs en abusant des circonstances et de l’indignation qu’ont excité l’acte et la politique du 16 mai dans l’opinion publique, ont prétendu, déclaré, presque décrété que les 363 devaient être réélus « tels qu’ils étaient ». Mais chassés par le décret présidentiel du palais législatif, renvoyés devant leurs électeur» comme représentants et partisans de ce qu’on appelle « le radicalisme latent », c’est comme partisans et représentants de ce radicalisme non latent, mais avoué et réel qu’ils doivent être réélus et revenir s’asseoir sur les sièges législatifs, à la fois députés du pays, défenseurs de la République et juges du pouvoir....
Le Mot d'ordre (1877-1922)

À propos

Le Mot d’ordre, initialement paru pendant et après la Commune, est un quotidien repris temporairement en 1877 par le journal La Marseillaise, avant de le remplacer définitivement en novembre 1879 sous la direction de Valentin Simond. Y collaborent de nombreux journalistes et écrivains comme Edmond Lepelletier, Francis Enne ou Léon Cladel.

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