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Le Mot d’ordre, 14 juillet 1893

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Le Mot d’ordre
14 juillet 1893


Extrait du journal

La loi militaire allemande sera votée, nous n’en avons jamais douté, et nous l’affirmions alors même que nombre de journaux considéraient comme assuré un nouveau rejet de la loi L’attitude des Polonais, pour ceux, qui ont suivi les évolutions du parti et qui connaissent le tempérament et les attaches de ses chefs, n’était point un problème difficile à résoudre, et au lendemain des dernières élections il était évident que les projets chers à l’empereur Guillaume obtiendraient une majorité. Mais ce qui était imprévu, c’est le langage des leaders des partis conservateurs et nationaux-libéraux allemands. Nous avons le droit d'en être surpris, sinon offensés. parce que des troubles apparemment regrettables ont éclaté à Paris s’en suit-il que la France menace la paix de l'Europe et qu’il faille contre elle procéder à de nouveaux armements ? M. de Bennigsen a manqué de logique. Si les troubles qu’il qualifie avec tant de sévérité, amoindrissent notre pays devant l'étranger s’ils placent notre gouvernement dans l’impuissance de rien décider et de rien exécuter, on n’a pas besoin de prendre contre notre France un supplément de précaution....
Le Mot d'ordre (1877-1922)

À propos

Le Mot d’ordre, initialement paru pendant et après la Commune, est un quotidien repris temporairement en 1877 par le journal La Marseillaise, avant de le remplacer définitivement en novembre 1879 sous la direction de Valentin Simond. Y collaborent de nombreux journalistes et écrivains comme Edmond Lepelletier, Francis Enne ou Léon Cladel.

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