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Le Mot d’ordre, 16 avril 1880

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Le Mot d’ordre
16 avril 1880


Extrait du journal

Après avoir été de la part du leader des gauches l’objet d’une faveur marquée, i était tout à coup tombé en disgrâce. D’un mot tranchant ou d’un geste dédaigneux le maître de la majorité l’avait condamné à disparaître... provisoirement. Il allait faire place à une autre combinaison , quelque chose de bien plus fin, de bien plus retors, de bien plus opportuniste, le renouvellement par tiers. Malheureusement, les premiers ballons d’essai, lancés sous le couvert d'un prudent anonymat ont été battus d’un tel vent de tempête qu’aucun aéronaute parlementaire n’a osé tenter de s’élever après eux dans une atmosphère visiblement chargéed’impopularité. De là, pour le scrutin de liste, un regain de succès dont s’étonneront seulement quelques naïfs, gobeurs de péril clérical et de politique de résultats....
Le Mot d'ordre (1877-1922)

À propos

Le Mot d’ordre, initialement paru pendant et après la Commune, est un quotidien repris temporairement en 1877 par le journal La Marseillaise, avant de le remplacer définitivement en novembre 1879 sous la direction de Valentin Simond. Y collaborent de nombreux journalistes et écrivains comme Edmond Lepelletier, Francis Enne ou Léon Cladel.

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