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Le Mot d’ordre, 16 février 1871

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Le Mot d’ordre
16 février 1871


Extrait du journal

C’est en vain qu’évoquant sans cesse les traditionsdeCharlemagneetduSaintEmpire> les journalistes et les professeurs d’outre-Rhin se sont acharnés à démontrera que les populations de ces trois départements appartiennent bien à la race germanique et qu’elles doivent s'estimer trop heureuses de pouvoir enfin se rattacher à l’Allemagne ; c’est en vain que l’on a fait revivre officiellement les vieux noms do Lorraine et d’Alsace ; tous là-bas avaient constamment l’oreille tendue vers Paris, vers l’Ouest, vers le Sud, comptant les heures, comptant les jours, comptant les mois dans l’attente du canon français ; et quand un Prussien (nous tenons le fait d’un de nos amis de Forbach), quand un Prussien demandait sa route à l’un de ces paysans de Lorraine ou d’Alsace, qui ne comprennent pas un mot de français et no connaissent d’autre idiome que leur vieux patois germanique :...
Le Mot d'ordre (1871)

À propos

Successeur de La Marseillaise, fondé par Henri Rochefort le 3 février 1871. Le Mot d’Ordre fait paraitre 86 numéros durant la Commune de Paris. Farouchement opposé à Thiers, Rochefort n’est pas non plus un ardent défenseur de la Commune. Devant l’imminente victoire des Versaillais, il décide d’arrêter la publication du journal.

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