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Le Mot d’ordre, 19 octobre 1885

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Le Mot d’ordre
19 octobre 1885


Extrait du journal

Qu’on entasse contre moi tous les raisonnements du monde, on n’empêchera pas que Ribout, rentrant dans sa maison vide, pe soit une victime de l’injustice sociale et qu’il ait le droit absolu de maudire cette organisation prétendue protectrice qui, pour lui, n’a été que persécutrice, sans aucune compensai lion. On n’empêchera pas qu’il ait été dépouillé, comme par un vol social, de tout ce qu’il possédait, sans parler même des souffrances, des tortures qu’on a imposées à lui et aux siens, de ces mois qui ont valu des années de douleur et qui l’ont vieilli, — lui prenant sa vie comme on lui a pris son argent — et que rien ne lui rendra....
Le Mot d'ordre (1877-1922)

À propos

Le Mot d’ordre, initialement paru pendant et après la Commune, est un quotidien repris temporairement en 1877 par le journal La Marseillaise, avant de le remplacer définitivement en novembre 1879 sous la direction de Valentin Simond. Y collaborent de nombreux journalistes et écrivains comme Edmond Lepelletier, Francis Enne ou Léon Cladel.

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