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Le Mot d’ordre, 28 novembre 1908

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Le Mot d’ordre
28 novembre 1908


Extrait du journal

« En effet, je connais Wolff. Il vint chez moi en septembre 1907, recommandé par un des nombreux cochers qui forment ma clientèle. Il m’avait demandé une chambre pour deux, car il arriva ici avec une femme que je croyais être sa femme légitime, mais qui n'était que sa maîtresse. Il quitta du reste brusquement cette compagne, le 8 avril 1908. J’appris .vers cette écrue, que \\ golfe, marié légitimement, avait abandonné sa femme depuis longtemps. quant à savoir s’il a été mêlé au crime, dame ! je ne le puis pas. cependant, je me souviens très bien que c’est lui qui m’annonça le drame de l’impasse Ronsin. Un matin — mais je ne me rapPpelle plus si cela se passait le dimanche un le lundi — Wolff, qui parlait rarement, entra dans la boutique en disant: « Eh bien! on en fait de belles à Vaugirard. On vient d’assassiner la patronne de ma mère. Heureusement qug maman n’était pas là, sans quoi on aurait pu 1 inquiéter, peut-être ! » Et c'est tout....
Le Mot d'ordre (1877-1922)

À propos

Le Mot d’ordre, initialement paru pendant et après la Commune, est un quotidien repris temporairement en 1877 par le journal La Marseillaise, avant de le remplacer définitivement en novembre 1879 sous la direction de Valentin Simond. Y collaborent de nombreux journalistes et écrivains comme Edmond Lepelletier, Francis Enne ou Léon Cladel.

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Données de classification
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