Extrait du journal

M. de Michelis, délégué gouvernemental de l'Italie, exposa a la Conférence que la Confédération nationale des Syndicats ouvriers fascistes est, en fait, l'association ouvrière qui groupe parmi ses adhérents l'immense majorité des travailleurs de lu péninsule. 11 ajouta que la législation corporative de son riais n'est que 1 exercice de la souveraineté de l'Etat, dans un domaine que les Traités ont laissé aux législations nationales. Cet Ve argumentation, qui n'était pus dépourvue de logique, montre a quel {«vint il serait dangereux de laisser a chaquo'pays le soin de fixer arbitrairement, dans son code, ies limites de la liberté syndicale. Le système fasciste des corporations, qui institue un véritable monopole, peut avoir un séduisant aspect d'ordre, de cohésion et de force ; il ne saurait, sans un étrange abus de pensée et d expression, se réclamer de la liberté......