Extrait du journal

lemenl? tout autant que cel homme qu’011 appelle Milsom ! Un lien plus qu’ordinaire attache ces deux hommes, capitaine. Dans tous les cas, si vous tenez compte de mes avis, ne revenez pas dans cette maison avant le 5, pour vous y rencontrer avec le capitaine George. Le capitaine George est un homme froid, et je 11’ai pas de crainte pour lui ; mais, vous, vous êtes trop ai dent, trop franc poul ies gens qui fréquentent celte maison. Vous avez laissé trop voir votre portefeuille, hier soir, quand vous avez payé le piixdu punch. J’ai vu le maître de l’établissement scruter de l’œil sou contenu en or et en billets de banque; aussi n’ai-je pas fermé l’oeil de lu nuit, poursuivi par la crainte de quelque criminelle tentative. — Vous êtes un brave garçon, Joseph ; mais quoique ayant en mer du courage comme vingt dans une tempête, à terre vous êtes timide comme un enfant. — Je tiens du chien ; j’ai la faculté de flairer le danger quand il menace ceux que j’aime. . Chut ! qu’est-ce que cela ? » Ils descendaient lentement l’étroit escalier, à cause de l’obscurité qui enveloppe encore les matinées au commencement du printemps; l’oreille du commis avait été frappée par un loger bruit de pas, quand tout à coup ils se trouvèrent en présence d’un homme qui montait. « Vous êtes debout de bonne heure, mon sieur Wayinan, dit Haiker, en reconnaissant le maître de la taverne. — Et vous aussi, à ce qu'il paraît, ré pliqua W ayman. — Mon capitaine part par la diligence du matin, et je vais le conduire jusqu’au bureau, répondit Joseph. — Par la diligence du matin? Alors s’il...