Extrait du journal

ffSST7r\\ 'avais une grand-mère qui me gâtait lou* s°n cœur et qui y prenait, je vtojvjifv vous assure, autant de plaisir que j’y trouvais moi-même desatislaction. J’avais dix-sept ans, je voulais chasser, mais chasser comme le faisaient mes cousins, en nombreuse compagnie, en plein champ, faisant grand bruit avec mes chiens, tant au départ qu’à l’arrivée ; avec mon port d’arme dans ma poche, prêt à le montrer à première réquisition, et ne demandant pas autre chose que la rencontre des bons gendarmes 11 le faut bien avouer, je n'étais point jusque-là sorti du parc, qui, clos de murs d’un bout à l’autre, me permettait d’y biôler beaucoup de poudre en toute saison, ce dont je ne me privais point, sans me pouvoir néanmoins satisfaire. A cette époque, j’étais grand, fort et trèsdéveloppé, comme le sont les enfants élevés au grand air et en pleine libci té ; cela ne...