Extrait du journal

Un céleste rayon tombe sur ta figure, Rome exalte l’éclat de ta robe de bure, nonce petite Sœur Thérèse de Jésus. Tois ta flamme d'amour triompher du marasme, Ta mystique beauté frapper d’enthousiasme Eblouir, le cœur des élus. Ton enfance a connu l’attrait du sacrifice, Dépouillé le néant de tout bonheur factice, Et goûté l'oraison dans son charme immortel. Tes radieux quinze ans aspiraient vers le cloître; Dans son austérité, Dieu voulait te voir croître, Humble et tendre pleur du Carmel. A l’ombre de la Croix se prodigua ta vie. En rayonnante ardeur qui souffre, lutte et prie% Victime acceptant tout : ténèbres et clarté. Ton être délicat dans l’Amour se consume, lit répand, martelé sur la divine enclume, Un parfum de suavité. Enseigne nous l’Amour et la " petite voie » Par ton aide, lions vertu, douleur et joie ; Stimule la ferveur, fust.fc en nous le mal: Que, joignant nos accents au concert de l'Eglise, A ous percevions i e que ion âme symbolise De surnaturel idéal ! Sœur de Jehanne, par toi, que l’essor de la France, Dont un rictus amer veut masquer la soufprance, S'élève par dessus le temps superficiel : Sur son sol éprouvé, fats ruisseler les roses, Qu elles soient la faveur de ton apothéose Puisqu'il faire du bien, tu veux passer ton Ciel ». Jean R AV SA Y...