Extrait du journal

Singulièrement suggestif apparais le drame passionnel qui ensanglanta l’hôtel d’Angleterre à Rouen. A l’ombre de la flèche de la cathédrale, neuve dentelle de fer sur de la vieille pierre, moderne merveille hardiment campée sur le chefd’œuvre de nos anciens, — et si près de ce doux Boïeldieu qui du haut de son socle contemple le remous de la Seine sous les arches du nouveau pont,, il semble que le meurtre détonne et qjm des idées de paix, d’harmonie et d’heureux vivre devraient seules hanter les esprits. Aussi bien les deux principaux personnages du drame, Jordaens, *et Bouzon, peuvent-ils passer pour deux modèles de louffoquerie, et si les balles de leur revolver n’avaient pas troué de la chair, de la chair de jolie jeune femme, ce ne serait qu’un long éclat de rire, au Palais-Royal ou aux Nouveautés, la mise à la scène, sans y changer un ioda, de cette burlesque époquée*......