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Le Parti ouvrier, 2 décembre 1888

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Le Parti ouvrier
2 décembre 1888


Extrait du journal

A mesure qu’affluent les adhésions à la manifestation socialiste et républicaine de demain, de mime augmentent Je dépit, la rage des hommes et des feuilles incorporés dans la triste armée de la Boulange. Républicains re légats et réactionnaires de tout acabit ont même attitude, tiennent langage semblable. C’est avec un grand plaisir que nous prenons acte de cet accord touchant. Il n’est pas, jusqu’à la fraction ferrys te qui, maladroitement, n’emboîte le pas et ne s’inscrive en taux contre cette protestation de la France virile, honnête et libre qui, pour la seconde fois, en une période de vingt années, ira, sur la tombe du représentant socialiste Baudin, affirmer son horreur de la tyrannie, de la servilité et de la trahison, et cracher son mépris à la face de ces deux misérables : Buonaparte et Boulanger. Le premier, parce que sa puissance avait pour origine l’assassinat des meilleurs citoyens et la destruction de la République; le second, parce qu’il n’a qu’un désir : celui d’imiter le gredin de Décembre....
Le Parti ouvrier (1888-1914)

À propos

Fondé le 8 avril 1888, en tant qu‘organe des allemanistes, rassemblés autour de Jean Allemane (1843-1935), syndicaliste et homme politique, Le Parti ouvrier est nettement socialiste. Paru d’abord quotidiennement puis de manière hebdomadaire, il finit de paraître le 25 avril 1914.

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Données de classification
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