Extrait du journal

La débâcle capitaliste, déjà commencée, sera bientôt complète. Quoi d’étonnant ! Les gouvernants, pas plus que les financiers à la remorque desquels ils se sont mis, jouant le même jeu, n’ont plus de programme économique, et partant plus de programme politique. Tous avouent qu'il ne leur est plus permis de se maintenir que par des expédients ou, s’il est possible, à la faveur de troubles populaires, En effet, l’émeute leur fourairait l’occasion d’offrir leurs services aux masses qui ont peur de l’inconnu, et de faire ainsi oublier pour quelque temps les cuisantes douleurs du chancre capitaliste....