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Le Parti ouvrier, 11 juin 1888

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Le Parti ouvrier
11 juin 1888


Extrait du journal

Se plaçant au-dessus et des récriminations inconscientes des amis et des attaques d’ennemis en quête d’occasions heureuses pouvant prêter à l'équivoque, des citoyens, appartenant aux diverses fractions républicaines, ont eu ce courage rare de Taire abstraction de leurs idées pertonnelles, de leurs antipathies ou du souvenir de certaines querelles ayant (revêtu quelquefois un caractère de {gravité, pour ne voir que le danger que faisait courir à la République, au pays de la Révolution, l’œuvre néfaste enreprise par la bande malhonnête qui, sans retenue ni vergogne, se livrait à l’embauche des consciences et faisait cortège au plus prétentieux àcs porte-panaches des temps modernes ; à un homme d’autant plus dangereux qu’il manque de sens moral et qui, dans son for intérieur, se croit de taille â jouer les César et les Buonaparte, parce qu’un jour il parada laissez brillamment â Longchamps, et que les beuglants de Paris et de province ont retenti aux accents d’une Marseillaise d’un genre tout nouveau c-t rappelant ce glorieux épisonde....
Le Parti ouvrier (1888-1914)

À propos

Fondé le 8 avril 1888, en tant qu‘organe des allemanistes, rassemblés autour de Jean Allemane (1843-1935), syndicaliste et homme politique, Le Parti ouvrier est nettement socialiste. Paru d’abord quotidiennement puis de manière hebdomadaire, il finit de paraître le 25 avril 1914.

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