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Le Patriote de la Côte-d'Or, 5 juillet 1832

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Le Patriote de la Côte-d'Or
5 juillet 1832


Extrait du journal

On parle des difficultés qu’il y aurait de comprimer la révolte de ces pays sans pouvoirs extraordinaires; nous ne croyons nullement à ces difficultés: la tolérance de l’autorité a seule conservé aux légitimistes assez de confiance pour se livrer aux entreprises qu’ils ont osé hasarder; sans cette tolérance, qui n’a cessé qu’à la dernière extrémité, et si les caristes eussent été bien convaincus que le gouvernement était déterminé à la sévérité à leur égard ; si ces dispositions leur eussent été manifestées par l’expulsion générale de tous les emplois depuis la révolution, ils n'en auraient point été surpris, et se fussent trouvés heureux d’être seulement à l’abri de l i persécution ; que si, malgré cela , ils eussent levé l’étendard, il fallait saisir celle occasion de les corriger rudement, en abandonnant les troupes et les populations à leur ardeur; il u’y aurait eu besoin pour cela ni de procureurs du roi, ni déjaugés d’instruction; le champ de bataille eût suffi, et de longtemps ils n’eussent osé recommencer. On n’aurait point entendu parler de juge-...
Le Patriote de la Côte d'Or (1831-1835)

À propos

Le Patriote de la Côte-d’Or est une publication républicaine ayant paru trois fois par semaine entre 1831 et 1835. On y trouve des informations relatives à l’actualité de la région dijonnaise, mais également des articles portant sur des enjeux nationaux et internationaux. Son orientation politique lui impose d’arrêter de paraître après la loi sur la presse de septembre 1835.

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