Extrait du journal

Menacé à la tète par le « coupe coupe» d’un émeutier, le lieutenant riposta d’un loup de revolver. Alors, sans commandement, et serrés de près, les soldats firent, feu. Une des blessures des noirs qui tombèrent montre combien les soldats étaient menacés. Ce noir, qui tenait la baïonnette d’un fusil, eut les quatre do gts emportés. , Les rapports reçus par le ministre affirment également que les soldats avaient tété repoussés en arrière sur une dizaine de mètres par les émeutiers. ; Le syndicat agricole et e syndicat des fabricants de sucre de la Martinique ont envoyé à Paris un délégué spécial qui, avec le concours des représentants du commerce martiniquais à Paris, au Havre, à Bordeaux et à Marseille, doit exposer au Gouvernement la crise économique où ces tristes événements ont plongé la Martinique....