Extrait du journal

« M. Jean Bon. quelque éloigné qu’il soit du monde extérieur, sur son banc de naufrager, au haut de l’Assamblée, n’est pas sans connaître tous ces braves garçons qui gagnent péniblement leur vie en s’efforçant aujourd’hui, où cela est si difficile, d-e glisser quelques idées entre deux blancs censoriaux, il n'est pas sans savoir qu'ils touchent quelques cents francs mensuels ; ris sont souvent durement traités par ces industriels qui se disent « de la Presse », dans les antichambres et les bars. ; ils ne dînent pas toujours à leur faim, eux et leurs petits ;-ils sont tout de même décents de mises fiers de leur métier, courageux et termes pour la bonne tenue morale du pays... Et quand ils voient un député entrer au quai d'Orsay ou à la place Beauvau. ils ne l’accusent pas tout de go, d'aller quémander cent sous....