Extrait du journal

Les gendarmes, qui surveillaient hier la villa où est descendue Mme Dreyfus, ont été relevés et remplacés par de simples sergents de ville. Dans l’après-midi, il n’y en avait qu'un rue de Châtillon pour surveiller la maison. De plus grandes précautions seraient inutiles, aucun attroupement ne s’étant formé aux abords de la résidence provisoire de Mme Dreyfus. Les passants, assez rares, ne s’attardent point, et c’est à peine s’ils jettent un coup d’œil discret du côté de la maison, sachant bien qu’ils n’auraient rien à y voir. Un rideau d’arbres tellement touffu surmonte les murs et la grille, que l’on aperçoit tout juste le haut des dernières fenêtres....