Extrait du journal

L'orateur de V Un ion républicaine débute par une constatation de l’attitude agressive du parti collectiviste unifié contre le gouvernement. Ce parti entre en lutte avec le cabinet actuel « qu'il n’estime pas suffisamment dans sa main ». Il en résulte dans te pays un mouvement certain en faveur du rapprochement et du groupement nécessaires de toutes les forces républicaines. M. Dulau s'en prend ensuite aux mauvais citoyens qui ne comprennent pas ou ne veulent pas comprendre que, pour exister, le régime républicain a besoin du respect de l’autorité et des lois. « Ce n’est pas aimer la République, estime-t-il, que de la dénoncer sans cesse comme manquant à ses engagements parce qu’elle ne réalise pas, en un trait de temps, tous les progrès désirés par la démocratie. C’est la plus noire ingratitude et le pire mensonge que de mer son œuvre ininterrompue d'émancipation humaine et sociale ». Colle opinion est celle de tous les démocrates sincères, celle que, pour notre part, nous n’avons jamais cessé de soutenir, parce quelle elle s’appuie sur une expérience historique de trente-sept années...