Extrait du journal

comme il eût été naturel, à disparaître de la scène, mais à se mettre en quête d’un ;ul>ri plus confortable. iM. Camille Pelletan a été et reste l’obstiné défenseur de la grande pensée du combismc, à savoit* de l’étroite alliance des socialises et des radicaux. Depuis quelques années, il a subi toute une série d’amers déboires. Celte alliance, contraire à la nature des choses, a été forcément rompue. Les socialistes déclarent sans relâche qu’ils n'en veulent plus à aucun prix et ne font aucube différence entre les radicaux et les autres partis bourgeois. De leur côté, les radicaux ou du moins la plupart d’entre eux, sans oser se montrer aussi catégoriques, car la franchise et le courage ne sont pas leurs qualités dominantes, ont commencé à s’irriter des procédés de leurs anciens alliés, devenus partout des adversaires : sans compter que la solidarité avec les patrons des antipatriotes et des caboteurs devient par trop gênante vis-à-vis des électeurs. M. Pclletan n a pas seulement *e chagrin d’assister à la déroute de ses idées : sa situation personnelle est directement menacée et risque d'être emportée dans la débâcle. Les socialistes appliquant leur programme avec rigueur, n’ont pas gardé plus de ménagements avec lui qu avec d autres....