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Le Petit Caporal, 6 mai 1898

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Le Petit Caporal
6 mai 1898


Extrait du journal

VOIE SAiNSJMPOItTANCE Il ne faut pas exagérer l’importance du vote qu’a rendu avant de £e séparer l'as semblée dite « Congrès des chemins de fer » et qui est composée d’agents de di vers ordres des Compagnies françaises. On a bien décidé la grève générale, par une majorité de o2 voix contre 13, et 28 abstentions ; mais outre qu’il y a loin d’une décision de ce genre à la possibilité de sa mise en pratique, on peut croire qu’il s’a git d’uue menace. On a, en effet, donné mandat au conseil d’administration « d’exiger des Compa gnies une réponse précise aux demandes réitérées par le Congrès depuis 1873 et de lui laisser la latitude de prendre, dans les délais qu’il jugera nécessaires, les me sures qu’il jugera uliles, en s’inspirant des décisions et des votes du congrès. » On voit que personne n’est bien pressé. Le vote n’est intéressant à signaler que comme état d’esprit, surtout si on le râpe proche de la réconciliation publiquement proclamée entre les chefs du congrès et les représentants les plus qualifiés du parti socialiste. R..1....

À propos

Le Petit caporal était une feuille politique financé par le parti bonapartiste L'Appel au peuple et dirigée par François Perron. En 1877, choquées par la violence des propos de celui-ci, les autorités du parti confièrent la direction à un homme moins turbulent, Jules Amigues. Le journal, affichant pendant plusieurs décennies des tirages à quelque 20 000 exemplaires, fut publié jusqu'en 1923.

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