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Le Petit Caporal, 7 décembre 1877

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Le Petit Caporal
7 décembre 1877


Extrait du journal

leurs il ne s’agit pas de discuter, mais d’é pouser... — j'ai promis... » — Tu as eu tort de disposer de moi sans savoir si je ratifierais ta promesse... » — J’ai peut-être eu tort, mais la chose est faite... » — Elle se défera... » — j’ai donné ma parole!! » —Tu la reprendras. » — C’est impossible !... — J’aurais l’air d"un homme qui n’a point d’influence au logis et qui s’engage à la légère!... Je serais ridicule!... * » — Et moi je serais victime ! — C’est cela qui est impossible 11 • » Maurice se mordit les lèvres, fronça les sourcils, et pendant quelques secondes resta silencieux. v Evidemment un orage de colère grondait dans son crâne déprimé. — Néanmoins il se contint et rimrit avec un calme plus ap parent que réel: * — Voyons, petite sœur, tu es une bonne fille et je t’ai toujours connu l’esprit très juste et le sens très droit... — Raisonnons un peu, veux tu? » — Raisonnons tant qu’il te plaira, mon frère... » — Je tiens à ton bonheur, tu le sais, et personne au monde, j’en suis sûr, ne peut l’assurer mieux que mon ami... /...

À propos

Le Petit caporal était une feuille politique financé par le parti bonapartiste L'Appel au peuple et dirigée par François Perron. En 1877, choquées par la violence des propos de celui-ci, les autorités du parti confièrent la direction à un homme moins turbulent, Jules Amigues. Le journal, affichant pendant plusieurs décennies des tirages à quelque 20 000 exemplaires, fut publié jusqu'en 1923.

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