PRÉCÉDENT

Le Petit Caporal, 8 octobre 1879

SUIVANT

URL invalide

Le Petit Caporal
8 octobre 1879


Extrait du journal

est la loi, et le gouvernement, quand il la viole pour son plaisir ou son avantage, ne fait rien de moins qu’un coup d’Etat contre le droit des ouvriers. Au point de vue économique, la chose n’est pas moins grave qu’au point de vue légal : c’est une intervention de l’Etat dans le taux des salaires ; c’est, en d’autres termes, du communisme pratiqué par les opportunistes. Et ces choses se passent, bien entendu, sans que pas un journal républicain proteste; et bon nombre d’ouvriers, aveuglés par le fol amour de ce vain mot de « république », se laissent berner par de sottes déclamations contre « l’infâme deux décembre », à l’heure même où la république rappelle deux ou trois mille ouvriers qu’elle a tenus neuf ans en captivité ou en exil, après en avoir fusillé quelque vingt mille. Ah ! les peuples fourvoyés mettent long temps à retrouver le droit chemin, et trop souvent il ne faut pas moins que la foudre ou l’incendie pour leur |apporter la lumière. JULES AMIGUES....

À propos

Le Petit caporal était une feuille politique financé par le parti bonapartiste L'Appel au peuple et dirigée par François Perron. En 1877, choquées par la violence des propos de celui-ci, les autorités du parti confièrent la direction à un homme moins turbulent, Jules Amigues. Le journal, affichant pendant plusieurs décennies des tirages à quelque 20 000 exemplaires, fut publié jusqu'en 1923.

En savoir plus
Données de classification
  • gautherot
  • worms
  • laboureur
  • gambetta
  • nadaud
  • labouv
  • duhamel
  • tambour
  • albert gré
  • mérold
  • paris
  • londres
  • neuilly
  • la seine
  • montmartre
  • italie
  • strand
  • russie
  • berlin
  • ballater
  • la république
  • capitole
  • préfec