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Le Petit Caporal, 14 août 1879

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Le Petit Caporal
14 août 1879


Extrait du journal

suis très riche... — Je vais commencer par payer vos dettes, qui sont en somme fort peu de chose* et je me charge des dépenses de votre maison... — Tirez à vue sur moi, vous me ferez plaisir. — Ce n’est pas sérieux !... — Je vous demande pardon, c’est très sé rieux. — A quel titre feriez-vous cela? — A titre d’ami, tout bonnement... — Je suis garçon, vous le savez, et j’ai de Targpnt, beaucoup d’argent, trop d’argent... — Vous m’intéressez plus que je ne saurais dire... Je vous ai d’ailleurs sauvé la vie mal gré vous, ce qui me donne l’incontestable droit et même m'impose le devoir de vous la rendre facile... — Enfin, si votre amourpropre se cabre, il est aisé de le calmer en considérant mes avances comme un prêt pur et simple, à échéance indéterminée... —Vous savez bien que jamais,au grand ja mais, je ne pourrai vous les rembourser... — Je pe sais pas cela du tout l — Vous ôtes un très beau jeune homme, mon enfant, et vous êtes marquis... — Vous ferez certaine ment, quelque jour, un brillant mariage, et vous me payerez sur la dot... le capital et les intérêts... — Vous savez que j’ai donné mon cœur tout entier, et vous me parlez d’un mariage 1 — s’écria André d’un ton de reproche....

À propos

Le Petit caporal était une feuille politique financé par le parti bonapartiste L'Appel au peuple et dirigée par François Perron. En 1877, choquées par la violence des propos de celui-ci, les autorités du parti confièrent la direction à un homme moins turbulent, Jules Amigues. Le journal, affichant pendant plusieurs décennies des tirages à quelque 20 000 exemplaires, fut publié jusqu'en 1923.

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