Extrait du journal

Très prochainement sera close la sous cription aux nouvelles obligations munici pales à lots. Le succès couronne déjà cette vaste opération dont la caractéristique sera d’avoir prévu, pour chaque catégorie de souscripteurs, les avantages spéciaux les plus propres à leur assurer le profit maxi mum. Les emprunts antérieurs procédaient, en effet, d une conception unique ; au contraire la formule adoptée ici tient compte des en seignements les plus récents. Rappelons les différents cas prévus : 1° Les porteurs d’obligations municipales de l'emprunt de 1919 sont admis à sous crire à litre irréductible au prix de 480 fr. et la somme nette à débourser n'est que de 4-66 fr. 41. 2° Les obligataires de l'emprunt 1917 peuvent échanger leurs obligations contre des titres nouveaux et sans avoir rien à verser, lis recevront au contraire une soulte de 15 francs par obligation. 3° Les souscripteurs ordinaires peuvent souscrire au prix de 500 francs ; la som me nette à verser est de 487 fr. 70. A . tous égards cet emprunt peut être avantageusement comparé à ses devanciers. iSon intérêt s'établit à 6 0/0 nets de tous impôts présents et futurs et, en outre, il donne droit à quatre tirages annuels pour 5.625.000 francs, comprenant deux lots de 1 million, six de 150.000 francs et huit de 100.000 francs. Il n'est pas contestable que l’attrait ca pital des emprunts de la Ville de Paris ré side dans le nombre et le chiffre élevé de ces lots. Il en est un autre, plus effacé, et dont la valeur n'est apparue clairement que depuis la guerre, c’est la facilité de leur négociation : surtout que le marché des obligations municipales n'a été touché par aucune des restrictions qui affectent les autres compartiments de la Bourse. Comment aurait-on pu, dès lors, douter de l'empressement qui, dès le premier jour, a marqué cette opération au meilleur coin du succès ? ADJUDICATIONS...