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Le Petit Caporal, 24 décembre 1895

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Le Petit Caporal
24 décembre 1895


Extrait du journal

des habitants des régions où sont situées les sources. Il est tombé d’accord avec M. Chauvière, député de Paris, pour demander que toutes les précautions fussent prises afin que les indemnités que la ville de Paris devra accorder aux usiniers, aux propriétaires et aux ou vriers soient réparties plus équitablement et plus judicieusement que lors delà dérivation des eaux de l’Avra au sujet de laquelle plus de 400 procès seraient encore pendants. M, Ouvré a combattu les chiffres donnés par le service des Baux en ce qui concerne les débits des sources, et a fait observer l’exagé ration de la dépense prévue par la ville de Paris. Enfin, M. Berteaux, député de Seine-etOise, a demandé qu’il fût convenu quelles travaux du tout à l’égoût ne soient pas activés tant que Paris n’aurait pas à sa disposition toutes les quantités d’eau de source néoes* saires pour la consommation domestique des habitants. M. Georges Berger a été nommé rapporteur. L aménagement du Palais-Bourbon Avant la séparation des Chambres sera dé posé le rapport de la commission chargée d’examiner la proposition relative aux nou velles installations à établir au Palais Bour bon. M. Clapot, rapporteur, conclut au vote d'un crédit de 4 million?. 3.500,000 francs seront affectés à la création d’une nouvelle salle de séances dans la cour d’honneur faisant face à la place du Pa lais Bourbon. Ce crédit est également destiné à divers autres aménagements, notamment à l’agrandissement des salles réservées aux dé libérations des commissions. La presse aurait, au rez-de-chaussée de la salle des séances, un local beaucoup mieux aménagé qu’actuellement. Les députés continueront à entrer par le quai d’Orsay. Quant au public, il aura accès par la rue ae...

À propos

Le Petit caporal était une feuille politique financé par le parti bonapartiste L'Appel au peuple et dirigée par François Perron. En 1877, choquées par la violence des propos de celui-ci, les autorités du parti confièrent la direction à un homme moins turbulent, Jules Amigues. Le journal, affichant pendant plusieurs décennies des tirages à quelque 20 000 exemplaires, fut publié jusqu'en 1923.

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