Extrait du journal

La république donne, en vérité, le spectacle de mœurs politiques qui doi vent bien étonner l’Europe, et Rochefort a bien raison do dire que « la politique d’épilepsie paraît avoir remplacé toutes les autres, et que les opportunistes se roulent par terre depuis la nomination de la commission du budget.» Nous citions dernièrement certains passages de la République française, dans lesquels se voyait le reflet des violences habituelles au maître quand il trouve devant lui quelque résistance. Aujourd’hui, nous avons encore plus fort : La République française va jusqu’à accuser ses adversaires de nourrir des projets homicides contre ses amis poli tiques. Voici le passage : Quel dommage que nous ne soyons plus à certaines époques, où l’on employait d’au tres moyens pour se délivrer des gens ! Cer tains de ceux qui poursuivent de leur haine les membres de l’Union républicaine seraient aujourd’hui rassurée, oar il y a beau temps qu’on aurait réglé Vaffaire de nos amis, et de manière a n’être plus obligé d’y re venir. Voilà ce qu’inspire ou même ce qu’écrit peut-être l’ancien président du conseil. La république athénienne me fait l’effet de tourner à la principauté vandale. Maintenant, après le tragique, le co mique. Ce qui suit touche véritablement au vaudeville. C’est un extrait d’une lettre adressée à M. Sarcey par un fonction naire de l’instruction .publique départe mentale : ... Je n’ai jamais vu M. X..., le député de la circonscription où j’exerce pour mon mal heur ; mais il m’a écrit deux fois, et je vous envoie sous ce pli copie de notre correspon...