Extrait du journal

liait A la première partie du voeu exprimé par les typographes et les plâtriers-peintres, celle qui concernait les ouvriers étrangers. Mais il a repoussé sans discussion la partie relative aux salaires, c’estdédire la plus importante. Ainsi que nous le faisait remarquer un ouvrier fort intelligent, le moyen le meilleur et le plus humain d’empêcher la concurrence que font à nos travailleurs les ouvriers étrangers, est d’obliger les adjudicataires à se conformer aux tarifs du pays. C’est de ne pas tolérer l’embauche au rabais. Le jour où cette mesure sera inscrite dans un cahier des charges, l’adjudication n’aura plus aucun intérêt A aller chercher des ouvriers étrangers, et, s’il s’en présente quelques-uns, leur concurrence cessera d’être dangereuse, l Telle est la réclamation que nos conseillers ont repoussée sans même,lui faire l’honneur de la discuter. Les mineurs ont été moins heureux encore ; le vœu de M. Sauvai, tendant A obtenir pour eux une loi fixant la durée de la journée de travail a été le dernier dont le Conseil se soit occupé. La moitié des membres étaient absents, et parmi les absents se trouvaient précisément plusieurs représentants des santons miniers. Il a fallu renvoyer le vœu A la session d’dont, faute de pouvoir le discuter utilement. C’est véritablement triste....