Extrait du journal

On nous a traité de u fourreurs de crânes ». Nous nous enorgueillissons de ce sobriquet qui dit aujourd’hui combien nous avons eu raison de ne jamais désespérer et d’annoncer sans relâche un triomphe qui, pour des causes cent fois, mille fois expliquées, ne pouvait nous échapper. Hélas ! il y avait à côté de nous les « videurs de crânes », les broyeurs de noir, les chevaliers du cafard, dont le sinistre état d’esprit pouvait conduire la France aux abîmes. Ils ont réussi en Russie. P fallait donc chez nous des « Pères patience » et des « fourreurs de crânes » pour contrebalancer la besogne des désespérés ou des trembleurs....