Extrait du journal

Il est trois heures de relevée ; les vêpres vont commencer. Les grands escaliers de Véglise sont couverts de pauvres haillons, de femmes encapuchonnées, de fillettes chargées de fourrures, de gros pères à ventre rebondi ; les nez sont rouges, les dents claquent, les pieds glissent sur les marches raboteuses et luisantes. Sous le porche de l’église, le suisse se pavane, les mollets au vent, la hallebarde en arrêt, le baudrier sur la poitrine. A l’intérieur, l’église est pleine, le chœur illuminé, les lustres sont descendus et garnis de bougies, les chantres à leurs pupitres, les marguilliers à leurs stalles. Les en«r.w de chœur, les chanoines, les fidèles, tout le monde est en place. Pourquoi ne commence-'.-on pas ?...