Extrait du journal

Quel tableau fantastique! Là, dans une sali longue, étroite, basse de plafond, nous voyons, noyés dans la fumée du tabac et du charbon, tout un camp de mauvais drap s. Les uns ont fait une bonne journée et le gin coule à flot sur les table s qu'ils occupent; «l’autres, c,touchés devant l’immense chemin e qui occupe toute la largeur de la salle au fond, sont accroupis à terre et sè< lient leurs vêtements tout en prenant du thé, dans lequel ils trompent du j ain de seigle. I n filou, qui a dérobé un jambon, le partage avec un confrère qui a volé un pain chez le boulanger. Des filles hideuses, plus repoussantes encore que les vieilles ivrognes du quartier des matelots, circulent dans les groupes ou se sont endormies sur un banc. < >n voit des hommes sans chemise, avec des souliers percés en dix endroits, et qui portent un paletot tout neuf qu’ils ont dolé dans la journée; un autre, couvert de haillons, a un chapeau gris à la dernière mode; celui-ci a des bottines vernies ores élégantes, mais son pantalon...