Extrait du journal

« Ah ! ah ! piafs, monsieur, vous ne parlez que de liberté ! Vous n’êtes donc clos républicain ? » Cette apostrophe, lue M. Maret prêtait à un brocard épouvanté de voir un esprit de libéralisme germer dans la tète d’un de ses collègues, vient de lui être adressée sans vergogne par M. Maujan, émissaire de Combes auprès du Radical dont il a iris récemment la direction pour faire cesser dans ce journal toute velléité d’indépendance ; car c’est un crime, mus la République jacobine — personne ne l’ignore — que de prétendre a 'indépendance et à la liberté. M. Maret n'hésite pas à commettre ce crime : Et voilà pourquoi ses articles ne passent )lus dans le Radical. Il s’est imaginé ine République où régnerait la Fraternité par l’union des cœurs, malgré la division des idées, l’Egalité nar la suppression des castes de panas ou de privilégiés, la Liberté par la création de .ois conçues et appliquées en vue du rien de tous et non pour tracasser mescoquinement une catégorie quelconque de citoyens....