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Le Petit Moniteur universel, 13 avril 1882

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Le Petit Moniteur universel
13 avril 1882


Extrait du journal

Les larmes coulaient, incessantes. — Ah ! que j’aurais voulu pouvoir te cacher ce secret toujours, mon fils, le conserver pour moi sans t’en rien dire! me souvenir et soif- ; loris seul 1 Car c’est un crime, presque, de I t'enlever, ainsi que je viens d« le faire, les illusions de toute ta vie !... Crois bien, va, que je n’eusse jamais rien dit sans ce duel... Et il n’y a pas longtemps, non plus, que je sais, moi, que ta mère est à Paris .. Je l'avais, depuis ton enfance, perdue de vue. Elle avait disparu complètement et jamais je n’avais eu de ses nouvelles. Longtemps j’ai cru, ou bien quelle avait quitté la France, ou bien qu’elle était morte, misérablement, ayant conservé assez de tiercé pour ne vouloir point recourir à moi! Le bonheur que tu m'as donné par ton intelligence et les qualités de ton cœur, a adouci un peu le chagrin que je ressentais de l’abandon de ta mère. Et j’aurais fini, grâce à toi, par oublier peutêtre même qu’elle avait existé, si le hasard ,...
Le Petit Moniteur universel (1869-1914)

À propos

Le Petit moniteur universel est un quotidien français, fondé en janvier 1869, peu avant la Commune, contre laquelle il proteste. Prenant la suite du Moniteur Universel du soir, il comporte des suppléments comme un hebdomadaire illustré, et des éditions régionales, à Tours, en Seine-et-Marne et dans le Centre notamment.

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