Extrait du journal

Dans notre profession de journalistes )u d’hommes de lettres, nous nous trouvons souvent en contact forcé ive d'assez sales choses et de bien vilains bonshommes. Autant que possible, écus ne parlons pas des unes et nous fuyons les autres ; nous voudrions ovi< 1er au lecteur d’avoir ù s’occuper de certains sujets pénibles ; mais ce n est pas toujours possible. On est bien obligé de protester, lorsque la vilenie dépasse certaines limites, et il n’y a pas moyen, quelque envie qu’on en puisse avoir, de garder le silence, parce que ce serait, en quelque sorte, se rendre complice de mauvaises actions et assurer l’impunité à des agissements dont il importe d’aceler le développement. Nous bavons qu’un moyen pour cela : protester contre le scandale lorsqu'il se produit, élever la voix, créer un mouvement d opinion, et faire tant de bruit que les pouvoirs publics finissent par être obligés d'intervenir ou de mettre le hola; c’est ce résultat que nous allons essayer, en compagnie de quelques confrères, d'obtenir aujourd’hui....