Extrait du journal

La fable qu’il nous raconte cet dramatique •à souhait. De* étires de proie poussés par l'amour, par la jalousie, par l’ambition, par la cupidité, commettent des crimes odieux dont le monde ne les accuse pas, perce qu’il n'oserait pas les déclarer coupables sans jeter Te soupçon sur cette masse des honnêtes gant* don Vile font partie : Marcel GLérafaut corrompt ies juges pour obtenir une injustice, Noémie Pégu falsifie une lettre "qu'eue a volée, M. Pichereau jette son file dans un mariage qui doit taire son malheur. Les criminels sont punis dans leurs enfants, qui renversent, par passion ou, par honnêteté, l’édifice que les parents ont voulu enlever avec des crimes. Ce drame de la bassesse humaine et de la justice de Dieu se déroule dans une maison qui en est l’enieu et qui en fait l’unité, puisqu’elle enserre lep personnages et garde le souvenir et comme la trace de leurs passions. C’est, comme on le voit, une de» douloureuses tragédies qui se jouent derrière ces murs paisibles où nous croyons que s’abrite le bonheur, dans le calme de l'ordre. Bien des romanciers nous en exposent d’analogue*' et ce n’est pas dans l'invention de ce thème que s’affirme l’originalité de M. Eistounié....