Extrait du journal

Je n'ai pas connu Robert Gaze, l’écrivain dont le fils va passer ces jours-ci ou correctionnelle, ayant été pris en flagrant délit de cambriolage, ainsi qu’on le sait. Je n’en ai pas moins été douloureusement surpris en lisant ce fait divers, et j'ai parcouru avec attention tous les articles que mes confrères de la presse parisienne lui ont consacré. Il en est de profondément touchants, tel celui du maître Coppcc, demandant la création d’un trésor de la presse destiné à venir en aide aux veuves et aux orphelins de ceux d'entre nous qui succombent à la lâche, ne laissant derrière eux que la misère et un nom respective : d’autres étaient intéressants par les souvenirs qu'ils rappelaient ; tous étaient remplis de bonnes intentions et c est avec plaisir que je l’ai constaté. On a cherché a expliquer la faute commise par ce malheureux jeune homme de différentes façons : selon la tournure d'esprit des écrivains on a accusé la société, on nous a jeté pierre a. nous autres journalistes qui l’avions abandonné après la mort de notre confrère ; on s’en est pris à la famille lu coupable, qui cependant semble avoir fait tout cequ’elle pouvait : Et au milieu de tout ce talent dépensé dans un but fort louable,puisqu'il s’agissait de recherche!'des circonstances atténuantes pour le fils, et d adresser un souvenir ému au père, on a glissé trop légèrement je crois bien, sur le fait qu’il faudrait le pins mettre en lumière, et qui est celui-ci :...