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Le Petit Parisien, 1 octobre 1913

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Le Petit Parisien
1 octobre 1913


Extrait du journal

Quels sont donc les remèdes qui doiirent dès maintenant être appliqués? Le premier est d'assurer la fréquentation polaire avec une rigueur exceptionbelle. En aucun cas les parents ne peuVent retenir leurs enfants à la maison il vaut mieux qu'une commune s'impose des charges, vienne en aide à des malheureux, que de laisser les enfants dans (es champs pendant la durée des classes. L'instruction d'un petit bonhomme passe avant toutes les considérations personnelles. Et si le père ou la mère refusent de le faire instruire, les amendes, comme en Suisse, peuvent être appliquées en cas de récidive, l'on doit avoir recours à la prison. Une fois que [enfant aura, pendant plusieurs anûées, fréquenté l'école, acquis son certificat d'études primaires, il lui faudra pour ne pas oublier ce qu'il vient d'apprendre, assister obligatoirement aux tours d'adultes, dans la commune, dans la ville où il est domicilié. Qu'on n'objecte point qu'un garçon pris par son tnéfcier ne peut trouver le temps de ve6ir le soir à l'école nous avons vu dans des villages des hommes d'âge mûr, ttes vieillards même, écouter avec séfieux et profit des conférences instruc'ives....

À propos

Le Petit Parisien est un grand quotidien français, publié entre 1876 et 1944. Il était l’un des principaux journaux sous la Troisième République.

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