Extrait du journal

Comment peut-il en être ainsi ? C'est fort simple. L'Allemagne a pensé qu'il était à la fois maiaif-ii et inefficace de chercher à influer mit les naissances au lipu de disperser .-on action, elle l'a concentrée sur ta lutte contre la mortalité infantile; sans se préoccuper d'accroître le nombre de ses enfants, elle s'est uniquement attachée à conserver ceux qu'elle avait. Cx système a donné des résultats concluants en 1871, sur 40 millions d'habitants, il mourait enfants de moins d'un an, soit plus de 10 par nulle en 1910, avec 25 millions d'habitants de plus, la mortalité infantile est tombée à Sio.OÛO par an, soit 5 pour mille. Ces chiffre» nous -.dictent notre devoir. Nous serions insensés de. ne pas profiter de UeiVpiîrience fffts autres, de nous attarder à I rouver des remèdes chimériques, quand nous en connaissons un qui a fait ses preuves, d'éclatante façon. C'est donc sur la puériculture que doit porter tout notre effort là, là seulement, est le salut. UNE CONVENTION NAVALE FRANCO-RUSSE Bien que l'on conserve à ce sujet, dans les milieux officiers, une très grande réserve, nous croyons pouvoir annoncer ri-'ores et déjà qu'une convention navale a été on est sur le point d'être signée entre les cabinets de Paris et de Péterabourg. Le traite d'alliance, qui nous unit à la Russie depuis le août 1891 et qui a été suivi t'année suivante d'une convention militaire, se trouve ainsi entièrement, et fort heureusement complété....