Extrait du journal

vient quotidien entre Tinchebray et la i prochaine halte, Dans le centre d'accueil, avant de reprendre ia route, les réfugiés ont pu lire, affichée à côté d'une grande effi gie du maréchal Pétain, cette phrase de Pasteur : * le ne te demande ni tes opinions ni ta religion, mais quelle est ta souffrance... » Avec les Hommes de Jacques Doriot A Verneuil aussi, un» splendids organisation a été mise sur pied et porte en elle bien des espérances. Mais ici, plus rien d'officiel ; nous nous trouvons en face d'une initiative privée pris» par la section locale du 'Parti populaire français. Une poignée de révolutionnaires nationaux a engagé la hitie contre la misère et appliqué des méthodes qui,déjà portent leurs fruits. Dans le bureau du , local qu'ils ! occupent et- devant lequel deux hom mes en - uniforme, armés, montent la garde, le chef Minier nous a donné 1 un aperçu de son action : Lorsque les premiers réfugiés 1 sont arrivés à Verneuil. et devant l'in -1 capacité d'une municipalité qui hési tait à prendre ses responsabilités, nous • n'avons pas hésité à ouvrir un centre d'accueil où tous trouvaient un gîte et i la nourriture. Aujourd'hui, notre centre : se révèle trop petit, alors que celui-ci, : ouvert enlin par le maire, reste à peu i près vide. C'est que nos hommes, une quarantaine environ, font preuve d'un i allant magnifique ; Hs ne reviennent i d'une expédition contre les ' quelque*...